Après des recherches longuement menées, des spécialistes en agriculture ont pu conclure que les méthodes d’agriculture intensive telles que pratiquées actuellement détruisent le sol et réduisent les surfaces cultivables. En effet, beaucoup de terres ne sont plus fertiles. Afin de garder la fertilité des sols et d'assurer leur rendement, beaucoup d’exploitants agricoles utilisent des produits chimiques : engrais et fertilisants. Ceci détruit encore plus la terre. Pour solutionner ce problème, l’Agroécologie, une révolution qui a rendu célèbre Pierre Rabhi, se présente comme l’un des moyens trouvés pour que l’agriculture soit plus respectueuse de la nature. Une alternative intéressante est le système biodynamique.
Allier agronomie et écologie
L’agroécologie est un ensemble de méthodes visant à être plus respectueuse des lois de l’écologie. Elle prend en compte à la fois, le respect de l’être humain, des animaux, et de la nature.
Plus qu’une méthode, l’agroécologie est une éthique de vie. Ce n’est pas un effet de mode lancé pour avoir plus de profits. Elle suit une philosophie de vie plus simple : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. En effet, en agroécologie, les paysans essaient de suivre la loi de la nature : le cycle de la vie.
L’objectif en agroécologie, c’est de pouvoir utiliser la terre de manière durable. Pour cela, les paysans, partisans de ce mouvement, laissent la nature guérir la terre, c’est-a-dire, laisser la nature, avec son mode de fonctionnement, retrouver les solutions pour rendre à la terre sa fertilité : laisser pousser les herbes, que les agriculteurs désherbent habituellement, pour que la terre puisse retrouver tous les êtres vivantes pouvant aider à fertiliser le sol.
L’agroécologie peut-elle vraiment remplacer l’agriculture intensive comme pratiquée actuellement ?
Les exploitants agricoles traditionnels pointent du doigt l’agroécologie, en argumentant le rendement agricole. D’après eux, si tous les agriculteurs passent dans l’agroécologie, ils ne peuvent pas nourrir toute la population. Selon eux, il y aura même possibilité de pénurie à certains moments.
Pourtant, il est important de savoir qu’avec les méthodes intensives et monocultures actuelles, le rendement agricole ont stagné depuis 30 ans, et risquent même d’être réduits dans les années à venir. En plus de cela, les risques sur la santé des produits utilisés lors de l’exploitation sont très néfastes pour les consommateurs : cancer, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires et autres encore.
Consommer des produits en agroécologie, c’est aider les paysans à restaurer l’écosystème
Avec le mode de consommation actuelle, beaucoup de géants en agriculture exploitent le filon en arborant la marque agriculture verte. Mais, en agroécologie, c’est plus que la mode de consommation bio, ou bien de s’orienter vers des cultures sans produits chimiques. Le système biodynamique, par exemple, offre une approche holistique.
En voulant restaurer la terre, c’est-a-dire, rendre sa fertilité d’origine, les adeptes de l’agroécologie, suivent des méthodes naturelles, jugées ancestrales. Ils reviennent par exemple à la méthode de polyculture, ils utilisent des compost comme engrais, et bien d’autres encore.
Ces méthodes jugées ancestrales ont passé l’épreuve pour fertiliser le sol dans le temps. En effet, ceux qui l’ont pratiqué ont pu observer que la terre a pu retrouver sa vitalité, et a pu produire un rendement très qualitatif, et même quantitatif.